jeudi 10 octobre 2013

Atelier de Catherine Baÿ

Catherine Baÿ  mène depuis quelques années une recherche autour de la figure du clown blanc . Cette année après un séjours au japon elle organise un atelier de recherche ou des artistes confirmés danseurs ,acteurs, plasticiens, cinéastes autre  sont invités a y participer  .
Il reste quelques places pour cette nouvelle séance de recherche
Prier  de contacter directement  Catherine Baÿ au  06 33 17 92 71
Ateliers se déroulera du 14octobre 2013  jusqu'au 16 octobre 2013  de 14h  a 18h (sauf lundi a 14h30) il se déroulera a Paris dans le 10eme  .
Cette atelier de recherche portera sur la notion du MA (japon)

Catherine Baÿ

mardi 3 septembre 2013

CONTAMINE

A La question de la place de l’artiste et de son engagement dans l’espace public,
Catherine Bay, directrice artistique de l’espace the Window invite Manon Harrois a exploré le territoire de la rue Gustave Goublier sur une période de 10 mois.
Elle présentera son travail de recherche en trois temps, courant 2013 -2014 (prochain temps : « contage 2 » fin novembre puis : « contage 3 » courant juin ) . 


Résidence du 05 août ou 5 septembre 2013 .

« contage 1 »
Performance le 5 septembre 18h-20h / Vernissage 20h
Exposition ouverte du 5 au 15 septembre inclus

En résonnance avec le carnet du départ,  Manon passe de l’espace de la page à la fenêtre par laquelle on regarde la rue et ces mouvements.
Un zoom s’opère progressivement sur les tracés bleus et les chants qu’ils véhiculent.
Elle demande à Julie Rousse de la rejoindre à The Window pour nourrir cette recherche d’écriture du souvenir et être une forme de révélateur du territoire balisé.
Explorer, tracer, retracer la cartographie intime de l’espace public chaque jour
The Window comme un observatoire à vu à nu, un laboratoire de passage entre intérieur extérieur, une préparation à la démesure.
Contes, contacts, « contage ».

MANON HARROIS. Plasticienne performer née en 1988 à Reims, diplômée de l'Ensaama Olivier de Serres (atelier métal). Elle observe les acrobaties quotidiennes de la chair, questionne le mouvement spontané de l’espace publique, les différents ordres d’une même sensation dans l’architecture distordue du souvenir. Phénoménologue maladroite et précise, elle mène un travail sur l’instabilité des corps en relation et la trace mythologique coagulée après l’acte. Série de jeux d’échecs tracent, en rond, la piste. Un lieu pour un système de notation à l’encre bleue, un langage. En mouvement permanent, les traces animales persistent, bouclent le motif et l’aide à retranscrire, par couches, la po(ï)étique de l’expérience. Une écriture spontanée, sorte de langue étrangère à la syntaxe particulière, suivant les principes d'addition et de croissance, forme des plans hallucinés. 
JULIE ROUSSE.
Artiste sonore, improvisatrice et compositrice électroacoustique.
Phonographe passionnée, elle utilise sa collection sonore comme matière première grâce à une plateforme numérique de traitement du son en Temps Réel - élément primordial de son approche spontanée et chaotique. Elle pratique l'improvisation libre.
Elle fouille la matière sonore - intrusion dans le détail - explorant, à la recherche de textures nouvelles ou au contraire dans les rythmes uniques des sons bruts, libres de toute intervention. Ses influences sont liées aux dynamiques de l'enfance : la création d'images mentales dans l'imaginaire et la narration.
http://julie.la.rousse.free.fr



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Note supplémentaire :

 La rue c’est ma rue la tienne, la mienne successivement, en même temps
lieu commun espace piéton que l’on foule ici avant d’aller Demain
la rue c’est pas particulier c’est tout le monde au singulier
manifestations publiques de passages lieu dit de la criée
de contagions à répétition d’histoires au passage
tu croises Personne héros travestis, tu croises celui a qui
il manque le soir un toit, une fille du goudron
tu passes a côté de celles qui attendent
dans ma rue c’est calme ! Et c’est dans ce silence noir que j’entends ta rue
celle d’a côté. Tu dois traverser pour me rejoindre à toute vitesse
tu traverses sa rue en toutes les langues on t’indique le passage est parfois régulier
c’est la traversée répétée de Goublier dans ma rue t’es toujours entre nous
la marche c’est le tracé préparatoire chaque soir le plan échelle 1 éphémère
d’une architecture que l’on ne construira jamais le passage se mesure en pied successivement posés c’est la course annoncée le grand départ car demain
sous tes pieds les tracés se seront effacés la pluie aura lavé le sol de la constellation tracée et parce que tu dois traverser ma rue pour te rendre dans la tienne
tu ne cessera de marcher .
Marcher est cette façon particulière d’ouvrir un espace et un sujet
c’est un acte sans signature. Une manifestation.
Dans ma rue, on subit la réciprocité.
On fait du déplacement un travail qui amplifie le caractère plastique de la kinesthésie, la plasticité du mouvement en somme
Dans la rue le nomadisme est une pratique spéculative
Ou l’on s’essouffle parfois du mépris et de la question de temps et d’argent
T’as ta clientèle dans ma rue et les histoires commencent  

mardi 2 juillet 2013

The scream

The Window présente: performance et projection vidéo The Scream
le 27 juillet 2013 à 19h
1, rue Gustave Goublier 75010
Entrée libre


The Scream is an exhibition featuring performance by Elizabeth Ophelia Alice Rose (Central Saint Martins) and sculpture by Eleanor Flynn (Goldsmith’s), two sisters who both have studied fine art in London.
The Scream is a human sound that expresses and releases a very strong emotion. It is the letting go of sadness, horror, shock, fear or desperation but it is also a cathartic experience that everyone is familiar with.
The dance and poetry based performance that intertwines contemporary dance with yoga and mime. It will represent the human state of alienation and desperation but will also act as a therapy with periods of ecstasy and joy. The scream is in a way a celebration of life.
The soundtrack has been specially scored by London based producer Alex Wolf (Post Religion) and will create a wall of discordant sound with empty spaces of silence.
Eleanor will also be making sculptures specially for the exhibition using everyday objects and magazines to create haunting puppets with contorted frames.
We would also like to welcome anybody who wants to share poetry or music with us during the course of the evening.
An aperitif will be served.
We hope you can join us.

samedi 18 mai 2013

Blanche Neige Suite inédite initié par Catherine Baÿ

DANSE-PERFORMANCE FESTIVAL NOUVELLES STRASBOURG

Une journée particulière Dimanche 26 mai 2013 à 16h30 
www.Pole-sud.fr Frac Alsace renseignement tél. + 33 (0) 3 88 39 23 40
www.blanche-neige.fr

jeudi 9 juillet 2009

Portrait de Catherine Baÿ par Jean-Charles Blais.

Catherine Baÿ vit et travaille à Paris.


Après des études de théâtre (École Jacques Lecoq, Philippe Gaulier, Antoine Vitez), d'ethnologie (Jean Rouch) et de danse (notamment avec Marcia Barcello, Philippe Decouflé, Milly Nichols), elle développe, depuis une dizaine d'années son travail de chorégraphe et de metteur en scène. Son parcours la conduit à se promener à travers les formes (chorégraphie, performances, mise en scène, vidéos, cabaret) et à collaborer avec des artistes de différents champs d'expression.
De 1987 à 1994, C. B. orchestre des performances et des événements dans différents types d'espace : piscines, boîtes de nuit, friches industrielles et les galeries Yvon Lambert , Anne de Villepoix, ..
Elle collabore notamment avec les plasticiens Combas, Jean-Charles Blais, Sylvia Bossu, les architectes Laurence Bourgeois et Pascale Lecoq, les acteurs-danseurs Alain Rigout, Amy Garmon et Laurence Levasseur.
Depuis 1994, elle développe un travail spécifique sur les codes de représentation. Elle dissèque les écarts entre le corps intime et le corps social dans Relief ou le discours sur l'éloquence en portant un regard critique sur les postures des hommes politiques lors des élections de 1995. Ainsi parlait Eliane et Lulu, qu'elle élabore avec Marco Berrettini et Kolatch, joue sur la confrontation scénique de corps singuliers. En 1999, elle chorégraphie Nains mode d'emploi, spectacle qui se déroule en vitrine. C. B. y élabore un dispositif scénique complexe qui instaure un dialogue entre un écran vidéo et des acteurs. Le motif du bouffon y est exacerbé et concentre l'approche satyrique du monde de la chorégraphe.
Elle travaille actuellement à la création de nouvelles interventions de "Blanche-Neige" et une création en cours " Jack in the box ".

Aujourd'hui s’est renforcé par l’expérience acquise avec le projet Blanche-Neige une méthode spécifique à celle du travail avec le "Performer". Elle a donc mis au point la méthode A235. Cette méthode se développe sous forme de workshop. Le premier s' est déroulé en juillet 2009 à Micadanse (Paris) et se poursuivra à la fondation Gilbert Brownstone (Paris) courant 2010.

Parallèlement à ses créations, Catherine Baÿ dirige artistiquement et coproduit différentes structures qui ont pris domicile dans ses bureaux du 41 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris. Qu'il s'agisse du Cabaret "Nue & Habillé“ de 1994, de la vitrine “Window“ crée avec les frères Stassart en 1999, de la galerie “The Window 41“ dirigée actuellement par Charlotte Batifol et Yann Perol, ou du Laboratoire A235, chacune de ses structures sont de véritable plates-formes d'échanges et de création. Elles ont permis et permettent encore de créer des événements en marge des institutions classiques et de s'interroger sur le dynamisme possible entre la production, la diffusion et la création.